PRESENTATION DE LA MISSION DE CONTROLE DES TRAVAUX DE LUTTE ANTIEROSIVE DANS LA COMMUNE DE KISENSO
Le Groupement ALKHIBRA-BICEE, recruté pour assurer la Mission de Contrôle et de Surveillance des travaux de lutte antiérosive avec l’aménagement des avenues Mulele, Mazout et Nsau dans la Commune de Kisenso, a été présenté à l’entreprise CFHEC vendredi 19 avril 2024 au cours d’une réunion qui s’est déroulée à la Cellule Infrastructures sous la direction du Chef de Projet KIN ELENDA, Monsieur Victor Rutalira. Il était surtout question de rappeler les responsabilités de l’une et l’autre partie pour une bonne exécution des travaux, dont le démarrage effectif doit intervenir au mois de mai 2024. Pour rappel, l’Ordre de Service pour le démarrage des travaux a été donné à l’entreprise le 15 avril.
D’entrée en matière, le Chef de Projet a tenu à circonscrire le rôle de la Mission de Contrôle : c’est l’interface entre l’Entreprise et le Maître d’Ouvrage, en l’occurrence le Ministère des Infrastructures et Travaux Publics (MITP) représenté par la Cellule Infrastructures (CI). Tous les documents de l’entreprise destinés à la Cellule Infrastructures doivent passer par le Bureau de la Mission de Contrôle. Concernant les rapports entre la Mission de Contrôle et l’Entreprise, le Chef de Projet a rappelé et insisté qu’il y a deux contrats des travaux distincts à Kisenso, à savoir les travaux antiérosifs et les drainages complémentaires, et que ces travaux doivent avoir des responsables différents.
Avant de passer à la présentation des travaux, le Chef de Projet a expliqué l’environnement dans lequel vont s’exécuter les travaux, en rappelant le rôle de principaux acteurs ou parties prenantes : le Ministère des Infrastructures et Travaux Publics (Maître d’Ouvrage) représenté par la Cellule Infrastructures, la Mission de Contrôle, l’Entreprise, l’Office des Voiries et Drainage (avec un représentant au sein de la Mission de Contrôle), les bénéficiaires (Ville de Kinshasa et Commune de Kisenso), l’ONG CODELT (qui agit pour le compte de la Ville de Kinshasa dans la Mobilisation des ¨Parties Prenantes). A l’intention de l’entreprise, il a insisté que l’ONG CODELT doit être informé au préalable de toute activité sur terrain pour assurer une bonne communication avec les autorités et la population.
Concernant la présentation des travaux, le Chef de Projet avec l’appui de l’Ingénieur en charge des Voiries et Réseaux Divers, est revenu avec force détails sur les deux contrats des travaux à exécuter dans la Commune de Kisenso : contrat des travaux antiérosifs de 24 mois et contrat des drainages complémentaires de 12 mois, signés avec l’entreprise CFHEC. En examinant les préalables au démarrage des travaux en rapport avec les documents de sauvegarde environnementale et sociale (élaboration, validation et publication de l’Etude d’Impact Environnemental et Social, élaboration, approbation et publication du Plan d’Action de Réinstallation, mise en œuvre du Plan d’Action de Réinstallation), il a été proposé que les travaux puissent rapidement commencer sur le linéaire de l’avenue Mulele où il n’y a que 21 personnes affectées par le projet (PAP) à indemniser. Le processus de paiement peut être accéléré avec les modalités de paiement convenues entre l’équipe du projet et la Banque mondiale sur la base des attestations de perte de pièces d’identité. Par ailleurs, les indemnisations de petits montants ne nécessiteront pas des démarches bancaires. A ce jour, 20% des PAP certifiées ont été indemnisées dans la Commune de Kisenso. A fin juin 2024, on espère que toutes les indemnisations seront payées.
Afin de respecter le délai d’exécution de l’ensemble des travaux, le Chef de Projet a appelé à une coordination et un agencement des travaux, de sorte que les travaux de drainages complémentaires soient terminés à temps, avant la construction des caniveaux sur les avenues Mulele, Mazout et Nsau. Un planning combiné a été demandé à l’entreprise à cet effet.
D’autres points ont été abordés au cours de la réunion. Il s’agit de points suivants : aspects liés au THIMO et pénalités, recrutement de tâcherons, personnel-clé de l’entreprise, installation de chantiers, organisation de chantiers, payement de décomptes.
En guise de conclusion, le Chef de Projet a rappelé les trois principes qui doivent guider toutes les parties dans l’exécution des travaux : la qualité des travaux, le délai d’exécution et le respect du coût. La Cellule Infrastructures ne transigera pas sur ces principes, a-t-il insisté.
Baudouin MANZENZA SASSA
Chargé de Communication